Je vous pré­sente cinq trucs où par­ler en fran­çais infor­mel est plus facile que de par­ler en fran­çais stan­dard.

Transcription

Le fran­çais qu’on entend, c’est pas le fran­çais qu’on apprend. La langue par­lée est très dif­fé­rente de la langue écrite. C’est encore plus vrai pour le fran­çais qué­bé­cois !

Mais il y a des choses en fran­çais fami­lier qui sont plus faciles qu’en fran­çais stan­dard. Ce sont des rac­cour­cis, des « hacks » !

Tu prends la pilule bleue pis tu retournes étu­dier le fran­çais stan­dard din livres. Tu conti­nues d’é­tu­dier la gram­maire pis tu apprends à conju­ger le futur simple.

Tu prends la pilule rouge pis tu vas par­ler comme un vrai Qué­bé­cois. Tu vas voir, on va avoir du fun !

Hum ! Ça goûte le pâté chi­nois !

Bien­ve­nue à Qué­bé­cois 101, une série de vidéos pour vous aider à com­prendre le fran­çais qué­bé­cois et cana­dien.

Aujourd’­hui, je vous parle de cinq « hacks » du fran­çais qué­bé­cois. C’est cinq cas où c’est plus facile de par­ler en fran­çais fami­lier qu’en fran­çais stan­dard.

La plu­part de ces trucs marchent aus­si en France, en pas­sant. Je vais vous le dire si quelque chose est spé­ci­fique au Qué­bec.

Atten­tion à com­ment vous uti­li­sez ces « hacks », par contre. Vu que c’est du fran­çais fami­lier, c’est pas appro­prié dans tous les contextes. Assu­rez-vous de bien écou­ter les gens à qui vous par­lez pour voir si eux-mêmes uti­lisent ce genre de rac­cour­cis.

En pas­sant, je vais uti­li­ser quelques mots de voca­bu­laire spé­ci­fiques au qué­bé­cois, dans cette vidéo. Si vous voyez un mot en bleu dans les sous-titres, vous pou­vez voir l’ex­pli­ca­tion en bas, dans la des­crip­tion de la vidéo.

Bon ! Allons‑y !

Hack n° 1

« Hack » numé­ro un : débar­ras­sez-vous du « ne » !

Le pre­mier « hack » est très simple, mais ça va vous sim­pli­fier la vie et vous per­mettre de par­ler de façon plus natu­relle. En fran­çais fami­lier, on pro­nonce presque jamais le « ne ». C’est vrai en France et au Qué­bec.

On ne pro­nonce pas le « ne ».

On pro­nonce pas le « ne ».

Vous allez son­ner beau­coup plus natu­rel, pis en plus, vous aurez pas besoin de vous cas­ser la tête avec l’emplacement du « ne ». Tout ce qui reste, après ça, c’est de savoir où mettre le « pas ». Nor­ma­le­ment, il va juste après le verbe.

Par exemple : « je sais », « je sais pas ».

Ou, en fran­çais fami­lier : « Ché pas. »

D’autres exemples :

« Je com­prends. » « Je com­prends pas. »

« J’ai com­pris. » « J’ai pas com­pris. »

Avec ce « hack », ça va être plus facile d’être néga­tif dans la vie !

Moi, j’aime pas uti­li­ser le « ne » !

Hack n° 2

« Hack » numé­ro deux : uti­li­sez le « on » au lieu du « nous ».

Si vous com­men­cez à apprendre le fran­çais, vous trou­vez sûre­ment que les verbes sont un peu dif­fi­ciles à conju­guer avec « nous ».

Nous aime­rions man­ger, s’il vous plaît.

Les Qué­bé­cois aiment pas trop le « nous », non plus. En fran­çais fami­lier, on l’u­ti­lise rare­ment comme pro­nom sujet.

Au lieu de « nous », on uti­lise « on », qui est beau­coup plus facile à conju­guer.

On aime­rait man­ger, s’il vous plaît.

C’est ça, mon deuxième « hack » : uti­li­sez seule­ment le « on », pas le « nous ». C’est ce que tout le monde fait. C’est ça qu’on fait au Qué­bec et au Cana­da !

Nous sommes quatre per­sonnes.

On est quatre per­sonnes.

Nous par­lons fran­çais.

On parle qué­bé­cois.

Les Qué­bé­cois uti­lisent « nous autres » pour pré­ci­ser de qui ils parlent, en le met­tant au début de la phrase.

Nous uti­li­sons le « nous ».

Nous autres, on uti­lise le « on ».

Deux autres exemples :

Nous autres, on parle pas anglais.

Nous autres, on a été vac­ci­nés.

Hack n° 3

« Hack » numé­ro trois : uti­li­sez le futur proche.

Il y a deux formes du futur en fran­çais, et ça peut être com­pli­qué de savoir quelle forme uti­li­ser.

Il y a le futur simple :

Je man­ge­rai un sand­wich.

Et le futur proche :

Je vais man­ger un sand­wich.

Le futur proche est plus facile à uti­li­ser parce qu’il faut juste apprendre à conju­guer le verbe « aller » pis ajou­ter le verbe à l’in­fi­ni­tif.

Je vais. Tu vas. Il va. Elle va. On va. (Ça, c’est le « hack » numé­ro deux!) Vous allez. Ils vont. Elles vont.

Une fois que vous connais­sez la conju­gai­son de « aller » au pré­sent, vous avez pas besoin de rien d’autre.

Donc, si on veut par­ler de man­ger un sand­wich, on va dire :

Je vais man­ger un sand­wich. Tu vas man­ger un sand­wich. Il va man­ger un sand­wich. Elle va man­ger un sand­wich. On va man­ger un sand­wich. Vous allez man­ger un sand­wich. Ils/elles vont man­ger un sand­wich.

Mon « hack » numé­ro trois, donc, c’est de seule­ment uti­li­ser le futur proche.

Il existe une dif­fé­rence entre le futur proche et le futur simple, en fran­çais stan­dard, mais à l’o­ral, on peut juste uti­li­ser le futur proche, la plu­part du temps.

Voi­ci quelques exemples :

Il va faire beau demain.

Tu vas avoir froid si tu mets pas ta tuque.

Vous allez voir, c’est beau­coup plus simple avec le futur proche !

Quiz

C’est le temps pour une petite ques­tion quiz ! Qu’est-ce que ça veut dire, « sen­tir le swing » ?

Est-ce que ça veut dire :

Un, avoir une odeur de sueur ?

Deux, avoir du rythme pour dan­ser ?

Trois, avoir le ver­tige ?

Je vais vous don­ner la réponse à la fin de la vidéo !

Hack n° 4

« Hack » numé­ro quatre : uti­li­sez les ques­tions avec into­na­tion.

Une des dif­fi­cul­tés pour les per­sonnes qui apprennent le fran­çais, c’est d’ap­prendre à for­mu­ler des ques­tions.

Vou­lez-vous du café ?

Qu’est-ce que vous vou­lez boire ?

Il faut connaître l’ordre des mots, et par­fois, ça devient com­pli­qué.

Heu­reu­se­ment, en fran­çais fami­lier, il y a un truc super simple pour poser des ques­tions. On uti­lise l’in­to­na­tion.

Il suf­fit de faire la phrase nor­male :

Vous vou­lez du café.

Et ensuite, on répète la même phrase avec une into­na­tion mon­tante. Comme si on pose une ques­tion ?

Vous vou­lez du café ?

Vous vou­lez boire quoi ?

Pour une petite touche qué­bé­coise, quand vous posez une ques­tion oui ou non, vous pou­vez ajou­ter un « tu » après le verbe.

Tu veux-tu du café ?

J’ai déjà fait une vidéo sur les ques­tions avec « tu », où je parle éga­le­ment des ques­tions avec into­na­tion. Vous pou­vez la voir ici !

Pour ce truc, la seule chose à rete­nir, c’est que vous pou­vez faire une phrase nor­male, et uti­li­ser l’in­to­na­tion pour trans­for­mer la phrase en ques­tion.

Vous avez com­pris ?

Hack n° 5

« Hack » numé­ro cinq : uti­li­sez les angli­cismes.

Mon cin­quième « hack » est un truc plu­tôt contro­ver­sé. C’est ce que les « hackers » appel­le­raient un « hack » de cha­peau noir !

Les Qué­bé­cois et les Cana­diens emploient beau­coup d’an­gli­cismes dans la vie de tous les jours. Si vous écou­tez des Qué­bé­cois par­ler, vous allez entendre beau­coup d’an­gli­cismes.

En pas­sant, même si les Fran­çais uti­lisent aus­si des angli­cismes, ils sont en géné­ral très dif­fé­rents des angli­cismes uti­li­sés au Qué­bec. Ici, je vous parle seule­ment des angli­cismes qué­bé­cois.

La rai­son pour laquelle les Qué­bé­cois uti­lisent autant d’an­gli­cismes, c’est parce que c’est sou­vent beau­coup plus simple.

Remonte la fer­me­ture éclair de ton man­teau.

« Zippe » ton man­teau !

L’a­van­tage, c’est que si vous par­lez déjà anglais, c’est beau­coup plus facile d’ap­prendre ces mots.

Tire la chasse d’eau de la toi­lette.

« Flushe » la toi­lette.

J’ai mis mon pain à griller dans le grille-pain.

J’ai mis les « toasts » dans le « toas­ter ».

Pour­quoi je dis que c’est contro­ver­sé ? Le pro­blème, c’est que les angli­cismes sont géné­ra­le­ment très mal vus par les Qué­bé­cois, même s’ils les uti­lisent eux-mêmes. Les Qué­bé­cois trouvent qu’u­ti­li­ser des mots anglais, c’est « par­ler tout croche », c’est-à-dire mal par­ler. Ils voient ça comme un signe qu’on perd notre fran­çais. À cause de ça, c’est pos­sible qu’un Qué­bé­cois vous cor­rige si vous uti­li­sez un angli­cisme, même s’il l’u­ti­lise lui aus­si !

Tu devrais « che­cker » tes « brakes ».

Bonne idée. Je vais « che­cker » mes « brakes » demain.

On dit « véri­fier les freins » !

Les angli­cismes au Qué­bec, c’est un sujet com­plexe. Je vais faire une vidéo là-des­sus, plus tard.

Je vous recom­mande d’é­cou­ter atten­ti­ve­ment les Qué­bé­cois avant d’u­ti­li­ser un angli­cisme. Uti­li­sez-le seule­ment si le contexte est appro­prié. Mais si c’est dans un contexte très infor­mel, ça vous donne accès à des tonnes de mots de voca­bu­laire faciles à rete­nir !

Par exemple, en infor­ma­tique :

J’ai « down­loa­dé » le fichier zip­pé, mais là, il faut que je « reboote » parce que j’ai chan­gé les « set­tings ».

Conclu­sion

J’es­père que ces petits trucs vont vous être très utiles pour com­mu­ni­quer en fran­çais qué­bé­cois ! Oubliez pas : quand on parle, on se concentre sur la com­mu­ni­ca­tion, pas sur la per­fec­tion. Ces trucs vont vous aider à com­mu­ni­quer plus faci­le­ment, même si c’est pas tou­jours « par­fait » com­pa­ré au fran­çais dans les livres.

Il faut aus­si faire atten­tion au contexte, hein ! Ces trucs de fran­çais fami­lier, c’est pas tou­jours appro­prié, en par­ti­cu­lier dans des contextes plus for­mels. La meilleure chose à faire, c’est d’é­cou­ter les gens autour de vous pour voir si eux-mêmes uti­lisent ces trucs. Si oui, ça devrait être cor­rect !

Si vous réus­sis­sez à uti­li­ser ces trucs dans le bon contexte, ça va vrai­ment vous sim­pli­fier la vie.

Ton ordi­na­teur por­table ne redé­marre pas ? Nous allons véri­fier les para­mètres.

Ton « lap­top » y « reboote » pas ? Ok, on va « che­cker » les « set­tings » !

La meilleure façon d’ac­qué­rir ces rac­cour­cis, ces « hacks », c’est de les entendre dans un contexte natu­rel. Écou­tez du conte­nu que vous com­pre­nez et que vous trou­vez inté­res­sant, et avec le temps, vous allez acqué­rir ces struc­tures natu­rel­le­ment.

Pour plus de conte­nu en fran­çais qué­bé­cois, vous pou­vez aller voir ma page Patreon. Je remer­cie d’ailleurs tous ceux et celles qui rendent ces vidéos pos­sibles ! Je remer­cie en par­ti­cu­lier mes abon­nés VIP : David, Hea­ther, Paul et Ellen !

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La réponse à la ques­tion quiz, c’é­tait un, avoir une odeur de sueur. Le « swing », c’est l’o­deur de la sueur, de la trans­pi­ra­tion, sur­tout quand on a tra­vaillé fort ou qu’on a fait du sport.

Ça sent donc ben le « swing », icitte !

On peut aus­si dire « sen­tir le tsour de bras ». Le « tsour de bras », ça veut dire le des­sous du bras, donc l’ais­selle.

Connais­sez-vous un autre « hack » pour par­ler le fran­çais qué­bé­cois ? Indi­quez-le dans les com­men­taires !

À bien­tôt pour une nou­velle vidéo Qué­bé­cois 101 !

Il y a pas de cuillère… Il y a pas de cuillère… Il y a pas de cuillère… Il y a pas de cuillère…

Vocabulaire

Qué­bé­coisFran­çaisEnglish
Les brakesles freins (angli­cisme)Brakes (angli­cism)
Chéje sais (pro­non­cia­tion infor­melle)I know (infor­mal contrac­tion of « je sais »)
Che­ckervéri­fier (angli­cisme)To check (angli­cism)
Dea­lerencais­ser quelque chose (angli­cisme)To deal (angli­cism)
Down­loa­dertélé­char­ger (angli­cisme)To down­load (angli­cism)
Dindans les (pro­non­cia­tion infor­melle)In (infor­mal contrac­tion of « dans les »)
Du fundu plai­sir (angli­cisme)Fun (angli­cism)
Flu­shertirer la chasse d’eau (angli­cisme)To flush (angli­cism)
Goû­teravoir le goût deTo taste of
Un hackun rac­cour­ci, une astuce (angli­cisme)A com­pu­ter hack (angli­cism)
Un hackerun pirate infor­ma­tique (angli­cisme)a com­pu­ter hacker (angli­cism)
Icitteici (pro­non­cia­tion infor­melle)Here (infor­mal pro­nun­cia­tion of « ici »)
Un lap­topun ordi­na­teur por­table (angli­cisme)A lap­top (angli­cism)
Par­ler tout crochepar­ler malTo speak wrong (lite­ral­ly, « to speak all croo­ked »)
Du pâté chi­noisplat qué­bé­coisA Que­bec dish simi­lar to she­pherd’s pie
Piset (contrac­tion infor­melle de « et puis »)And (infor­mal contrac­tion of « et puis »)
Reboo­terredé­mar­rer (angli­cisme)To reboot (angli­cism)
Un set­tingpara­mètre infor­ma­tique (angli­cisme)A com­pu­ter set­ting (angli­cism)
Une toastdu pain grillé (angli­cisme)A toast (angli­cism)
Un toas­terun grille-pain (angli­cisme)A toas­ter (angli­cism)
Une tuqueun bon­net de laineA knit cap (in Cana­dian English : toque)
Yil (pro­non­cia­tion infor­melle)Il (infor­mal pro­nun­cia­tion of « il »)
Zip­perremon­ter la fer­me­ture éclair (angli­cisme)To zip up (angli­cism)

Note : Le terme « zip­pé » pour par­ler d’un fichier com­pres­sé est accep­té en fran­çais stan­dard.

Traduction

Fran­çaisEnglish
Le fran­çais qu’on entend, c’est pas le fran­çais qu’on apprend. La langue par­lée est très dif­fé­rente de la langue écrite. C’est encore plus vrai pour le fran­çais qué­bé­cois !The French you hear is dif­ferent from the French you learn. Spo­ken lan­guage is very dif­ferent from writ­ten lan­guage. It’s espe­cial­ly true for Que­bec French !
Mais il y a des choses en fran­çais fami­lier qui sont plus faciles qu’en fran­çais stan­dard. Ce sont des rac­cour­cis, des « hacks » !But there are things in infor­mal French that are easier than in Stan­dard French. These are short­cuts, or hacks !
Tu prends la pilule bleue pis tu retournes étu­dier le fran­çais stan­dard din livres. Tu conti­nues d’é­tu­dier la gram­maire pis tu apprends à conju­ger le futur simple.You take the blue pill and you go back to stu­dying Stan­dard French in books. You go on stu­dying gram­mar and you learn to conju­gate the simple future tense.
Tu prends la pilule rouge pis tu vas par­ler comme un vrai Qué­bé­cois. Tu vas voir, on va avoir du fun !You take the red pill and you’ll speak like a real Que­be­cer. You’ll see, we’re gon­na have fun !
Hum ! Ça goûte le pâté chi­nois !Hmm ! It tastes like pâté chi­nois !
Bien­ve­nue à Qué­bé­cois 101, une série de vidéos pour vous aider à com­prendre le fran­çais qué­bé­cois et cana­dien.Wel­come to Qué­bé­cois 101, a video series to help you unders­tand Que­bec and Cana­dian French.
Aujourd’­hui, je vous parle de cinq « hacks » du fran­çais qué­bé­cois. C’est cinq cas où c’est plus facile de par­ler en fran­çais fami­lier qu’en fran­çais stan­dard.Today, I’ll tell you about five Que­bec French lan­guage hacks. These are five ins­tances where it’s easier to speak col­lo­quial French than Stan­dard French.
La plu­part de ces trucs marchent aus­si en France, en pas­sant. Je vais vous le dire si quelque chose est spé­ci­fique au Qué­bec.Most of these tricks work in France also, by the way. I will tell you if some­thing is spe­ci­fic to Que­bec.
Atten­tion à com­ment vous uti­li­sez ces « hacks », par contre. Vu que c’est du fran­çais fami­lier, c’est pas appro­prié dans tous les contextes. Assu­rez-vous de bien écou­ter les gens à qui vous par­lez pour voir si eux-mêmes uti­lisent ce genre de rac­cour­cis.Care­ful with how you use these hacks, howe­ver. Since they are in infor­mal French, they’re not appro­priate for eve­ry situa­tion. Make sure to lis­ten to the people with whom you speak to spot if they, too, use these kinds of short­cuts.
En pas­sant, je vais uti­li­ser quelques mots de voca­bu­laire spé­ci­fiques au qué­bé­cois, dans cette vidéo. Si vous voyez un mot en bleu dans les sous-titres, vous pou­vez voir l’ex­pli­ca­tion en bas, dans la des­crip­tion de la vidéo.By the way, I will employ a few voca­bu­la­ry words that are spe­ci­fic to Que­bec French over the course of this video. If you spot a blue word in the cap­tions, you can check the expla­na­tion below, in the video des­crip­tion.
Bon ! Allons‑y !Alright ! Let’s go !
Hack n° 1Hack #1
« Hack » numé­ro un : débar­ras­sez-vous du « ne » !Hack num­ber one : get rid of the « ne » !
Le pre­mier « hack » est très simple, mais ça va vous sim­pli­fier la vie et vous per­mettre de par­ler de façon plus natu­relle. En fran­çais fami­lier, on pro­nonce presque jamais le « ne ». C’est vrai en France et au Qué­bec.The first hack is very simple, but it will sim­pli­fy your life and allow you to speak in a more natu­ral man­ner. In infor­mal French, people almost never pro­nounce the « ne. » It’s true both in France and in Que­bec.
On ne pro­nonce pas le « ne ».We do not pro­nounce the « ne. »
On pro­nonce pas le « ne ».We don’t pro­nounce the « ne. »
Vous allez son­ner beau­coup plus natu­rel, pis en plus, vous aurez pas besoin de vous cas­ser la tête avec l’emplacement du « ne ». Tout ce qui reste, après ça, c’est de savoir où mettre le « pas ». Nor­ma­le­ment, il va juste après le verbe.You’ll sound much more natu­ral, and also, you won’t have to rack your brains to figure where to put the « ne. » All you’ll have to do is figure out where to put the « pas. » Nor­mal­ly, it goes right after the verb.
Par exemple : « je sais », « je sais pas ».For ins­tance : « I know, » « I don’t know. »
Ou, en fran­çais fami­lier : « Ché pas. »Or, in infor­mal French : « I dun­no. »
D’autres exemples :Some more examples :
« Je com­prends. » « Je com­prends pas. »I unders­tand. « I don’t unders­tand. »
« J’ai com­pris. » « J’ai pas com­pris. »I unders­tood. « I didn’t unders­tand. »
Avec ce « hack », ça va être plus facile d’être néga­tif dans la vie !With this hack, you’ll find it easier to have a nega­tive out­look in life !
Moi, j’aime pas uti­li­ser le « ne » !I hate using the « ne » !
Hack n° 2Hack #2
« Hack » numé­ro deux : uti­li­sez le « on » au lieu du « nous ».Hack num­ber two : use « on » ins­tead of « nous. »
Si vous com­men­cez à apprendre le fran­çais, vous trou­vez sûre­ment que les verbes sont un peu dif­fi­ciles à conju­guer avec « nous ».If you’re just star­ting out in French, I’m sure you’ve noti­ced that verbs are a bit dif­fi­cult to conju­gate with « nous. »
Nous aime­rions man­ger, s’il vous plaît.We would like to eat, please.
Les Qué­bé­cois aiment pas trop le « nous », non plus. En fran­çais fami­lier, on l’u­ti­lise rare­ment comme pro­nom sujet.Que­be­cers don’t like the « nous » very much, either. In infor­mal French, it’s rare­ly used as a sub­ject pro­noun.
Au lieu de « nous », on uti­lise « on », qui est beau­coup plus facile à conju­guer.Ins­tead of « nous, » we use « on, » which is much easier to conju­gate.
On aime­rait man­ger, s’il vous plaît.We’d like to eat, please.
C’est ça, mon deuxième « hack » : uti­li­sez seule­ment le « on », pas le « nous ». C’est ce que tout le monde fait. C’est ça qu’on fait au Qué­bec et au Cana­da !This is my second hack : just use « on » ins­tead of « nous. » That’s how eve­ryone does it. That’s what we do in Que­bec and in Cana­da !
Nous sommes quatre per­sonnes.We are four people.
On est quatre per­sonnes.We’re four people.
Nous par­lons fran­çais.We speak French.
On parle qué­bé­cois.We speak Que­bec French.
Les Qué­bé­cois uti­lisent « nous autres » pour pré­ci­ser de qui ils parlent, en le met­tant au début de la phrase.Que­be­cers employ « nous autres » to spe­ci­fy whom they’re tal­king about, by pla­cing it at the begin­ning of a sen­tence.
Nous uti­li­sons le « nous ».We use the « nous. »
Nous autres, on uti­lise le « on ».We use the « on. »
Deux autres exemples :Two more examples :
Nous autres, on parle pas anglais.We don’t speak English.
Nous autres, on a été vac­ci­nés.We’ve been vac­ci­na­ted.
Hack n° 3Hack #3
« Hack » numé­ro trois : uti­li­sez le futur proche.Hack num­ber three : use the near-future tense.
Il y a deux formes du futur en fran­çais, et ça peut être com­pli­qué de savoir quelle forme uti­li­ser.There are two future tenses in French, and it can get com­pli­ca­ted to figure out which tense to use.
Il y a le futur simple :The­re’s the simple future tense :
Je man­ge­rai un sand­wich.I will eat a sand­wich.
Et le futur proche :And the near-future tense :
Je vais man­ger un sand­wich.I shall eat a sand­wich.
Le futur proche est plus facile à uti­li­ser parce qu’il faut juste apprendre à conju­guer le verbe « aller » pis ajou­ter le verbe à l’in­fi­ni­tif.The near-future tense is easier to use because you only need to know how to conju­gate the verb « aller, » then add the verb in the infi­ni­tive mood.
Je vais. Tu vas. Il va. Elle va. On va. (Ça, c’est le « hack » numé­ro deux!) Vous allez. Ils vont. Elles vont.I will. You will. He will. She will. We will. (That’s hack num­ber two!) You will. They will. They will.
Une fois que vous connais­sez la conju­gai­son de « aller » au pré­sent, vous avez pas besoin de rien d’autre.Once you know how to conju­gate « aller » in the present tense, you don’t need any­thing else.
Donc, si on veut par­ler de man­ger un sand­wich, on va dire :So, if you want to talk about eating a sand­wich, you can say :
Je vais man­ger un sand­wich. Tu vas man­ger un sand­wich. Il va man­ger un sand­wich. Elle va man­ger un sand­wich. On va man­ger un sand­wich. Vous allez man­ger un sand­wich. Ils/elles vont man­ger un sand­wich.I will eat a sand­wich. You will eat a sand­wich. He will eat a sand­wich. She will eat a sand­wich. We will eat a sand­wich. You will eat a sand­wich. They will eat a sand­wich.
Mon « hack » numé­ro trois, donc, c’est de seule­ment uti­li­ser le futur proche.In short, my third hack is to only use the near-future tense.
Il existe une dif­fé­rence entre le futur proche et le futur simple, en fran­çais stan­dard, mais à l’o­ral, on peut juste uti­li­ser le futur proche, la plu­part du temps.The­re’s a dif­fe­rence bet­ween the near-future and simple future tenses in Stan­dard French, but in spo­ken French, you can just use the near-future tense most of the time.
Voi­ci quelques exemples :Here are a few examples :
Il va faire beau demain.The wea­ther will be nice tomor­row.
Tu vas avoir froid si tu mets pas ta tuque.You’ll get cold if you don’t wear your tuque.
Vous allez voir, c’est beau­coup plus simple avec le futur proche !You’ll see, it’s much sim­pler to use the near-future tense !
QuizQuiz
C’est le temps pour une petite ques­tion quiz ! Qu’est-ce que ça veut dire, « sen­tir le swing » ?It’s time for a short quiz ! What does « sen­tir le swing » mean ?
Est-ce que ça veut dire :Does it mean :
Un, avoir une odeur de sueur ?One, to smell of sweat ?
Deux, avoir du rythme pour dan­ser ?Two, to have a good dan­cing rhythm ?
Trois, avoir le ver­tige ?Three, to expe­rience ver­ti­go ?
Je vais vous don­ner la réponse à la fin de la vidéo !I’ll give you the ans­wer at the end of the video !
Hack n° 4Hack #4
« Hack » numé­ro quatre : uti­li­sez les ques­tions avec into­na­tion.Hack num­ber four : for­mu­late ques­tions using into­na­tion.
Une des dif­fi­cul­tés pour les per­sonnes qui apprennent le fran­çais, c’est d’ap­prendre à for­mu­ler des ques­tions.One of the dif­fi­cul­ties people expe­rience when lear­ning French, is lear­ning to for­mu­late ques­tions.
Vou­lez-vous du café ?Do you want cof­fee ?
Qu’est-ce que vous vou­lez boire ?What would you like to drink ?
Il faut connaître l’ordre des mots, et par­fois, ça devient com­pli­qué.You have to know the word order, and some­times, it can get com­pli­ca­ted.
Heu­reu­se­ment, en fran­çais fami­lier, il y a un truc super simple pour poser des ques­tions. On uti­lise l’in­to­na­tion.For­tu­na­te­ly, in infor­mal French, the­re’s a super easy trick to ask ques­tions. You can use into­na­tion.
Il suf­fit de faire la phrase nor­male :You just have to for­mu­late a nor­mal sen­tence :
Vous vou­lez du café.You want cof­fee.
Et ensuite, on répète la même phrase avec une into­na­tion mon­tante. Comme si on pose une ques­tion ?And then, you repeat the same sen­tence with a rising into­na­tion. As if you were asking a ques­tion ?
Vous vou­lez du café ?You want cof­fee ?
Vous vou­lez boire quoi ?You want to drink what ?
Pour une petite touche qué­bé­coise, quand vous posez une ques­tion oui ou non, vous pou­vez ajou­ter un « tu » après le verbe.For a lit­tle Que­bec touch, you can ask yes/no ques­tions by adding a « tu » after the verb.
Tu veux-tu du café ?Do you want cof­fee ?
J’ai déjà fait une vidéo sur les ques­tions avec « tu », où je parle éga­le­ment des ques­tions avec into­na­tion. Vous pou­vez la voir ici !I alrea­dy crea­ted a video on ques­tions using « tu, » where I also dis­cuss ques­tions using into­na­tion. You can check it out here !
Pour ce truc, la seule chose à rete­nir, c’est que vous pou­vez faire une phrase nor­male, et uti­li­ser l’in­to­na­tion pour trans­for­mer la phrase en ques­tion.For this tip, the only thing to remem­ber is that you can for­mu­late a nor­mal sen­tence, then use into­na­tion to turn the sen­tence into a ques­tion.
Vous avez com­pris ?You unders­tand ?
Hack n° 5Hack #5
« Hack » numé­ro cinq : uti­li­sez les angli­cismes.Hack num­ber five : employ angli­cisms.
Mon cin­quième « hack » est un truc plu­tôt contro­ver­sé. C’est ce que les « hackers » appel­le­raient un « hack » de cha­peau noir !My fifth hack is rather contro­ver­sial. It’s what hackers would call a black-hat hack !
Les Qué­bé­cois et les Cana­diens emploient beau­coup d’an­gli­cismes dans la vie de tous les jours. Si vous écou­tez des Qué­bé­cois par­ler, vous allez entendre beau­coup d’an­gli­cismes.Que­be­cers and Cana­dians use a lot of angli­cisms in eve­ry­day life. If you lis­ten to Que­be­cers speak, you’ll hear many angli­cisms.
En pas­sant, même si les Fran­çais uti­lisent aus­si des angli­cismes, ils sont en géné­ral très dif­fé­rents des angli­cismes uti­li­sés au Qué­bec. Ici, je vous parle seule­ment des angli­cismes qué­bé­cois.By the way, even if the French also employ angli­cisms, they tend to be quite dif­ferent from those used in Que­bec. In this video, I’m only tel­ling you about Que­bec angli­cisms.
La rai­son pour laquelle les Qué­bé­cois uti­lisent autant d’an­gli­cismes, c’est parce que c’est sou­vent beau­coup plus simple.The rea­son why Que­be­cers use so many angli­cisms, is because they’re often much sim­pler to use.
Remonte la fer­me­ture éclair de ton man­teau.Zip up your coat.
« Zippe » ton man­teau !Zip up your coat !
L’a­van­tage, c’est que si vous par­lez déjà anglais, c’est beau­coup plus facile d’ap­prendre ces mots.The bene­fit, if you alrea­dy speak English, is that it’s much easier to learn these words.
Tire la chasse d’eau de la toi­lette.Flush the toi­let.
« Flushe » la toi­lette.Flush the toi­let.
J’ai mis mon pain à griller dans le grille-pain.I put my bread to toast in the toas­ter.
J’ai mis les « toasts » dans le « toas­ter ».I put the bread in the toas­ter.
Pour­quoi je dis que c’est contro­ver­sé ? Le pro­blème, c’est que les angli­cismes sont géné­ra­le­ment très mal vus par les Qué­bé­cois, même s’ils les uti­lisent eux-mêmes. Les Qué­bé­cois trouvent qu’u­ti­li­ser des mots anglais, c’est « par­ler tout croche », c’est-à-dire mal par­ler. Ils voient ça comme un signe qu’on perd notre fran­çais. À cause de ça, c’est pos­sible qu’un Qué­bé­cois vous cor­rige si vous uti­li­sez un angli­cisme, même s’il l’u­ti­lise lui aus­si !Why do I say it’s contro­ver­sial ? The pro­blem is, angli­cisms are held in very low esteem by Que­be­cers, even if they them­selves employ them. Que­be­cers feel that employing English words consti­tute « spea­king poor­ly, » which is to say, spea­king bad French. They see it as a sign that our French is dete­rio­ra­ting. Because of this, it’s pos­sible a Que­be­cer might cor­rect you if you use an angli­cism, even if they use it them­selves !
Tu devrais « che­cker » tes « brakes ».You should check your brakes.
Bonne idée. Je vais « che­cker » mes « brakes » demain.Good idea. I’ll check my brakes tomor­row.
On dit « véri­fier les freins » !You should say « check your brakes » !
Les angli­cismes au Qué­bec, c’est un sujet com­plexe. Je vais faire une vidéo là-des­sus, plus tard.Angli­cisms in Que­bec are a com­plex sub­ject mat­ter. I’ll make a video on the topic at a later date.
Je vous recom­mande d’é­cou­ter atten­ti­ve­ment les Qué­bé­cois avant d’u­ti­li­ser un angli­cisme. Uti­li­sez-le seule­ment si le contexte est appro­prié. Mais si c’est dans un contexte très infor­mel, ça vous donne accès à des tonnes de mots de voca­bu­laire faciles à rete­nir !I sug­gest that you lis­ten clo­se­ly to Que­be­cers before you use an angli­cism. Use it only if it’s appro­priate in context. But if the context is very infor­mal, you’ll gain access to tons of voca­bu­la­ry words that are easy to remem­ber !
Par exemple, en infor­ma­tique :For ins­tance, in IT :
J’ai « down­loa­dé » le fichier zip­pé, mais là, il faut que je « reboote » parce que j’ai chan­gé les « set­tings ».I down­loa­ded the zip­ped file, but now I have to reboot because I chan­ged the set­tings.
Conclu­sionWrap-up
J’es­père que ces petits trucs vont vous être très utiles pour com­mu­ni­quer en fran­çais qué­bé­cois ! Oubliez pas : quand on parle, on se concentre sur la com­mu­ni­ca­tion, pas sur la per­fec­tion. Ces trucs vont vous aider à com­mu­ni­quer plus faci­le­ment, même si c’est pas tou­jours « par­fait » com­pa­ré au fran­çais dans les livres.I hope these tips will prove very use­ful to you when com­mu­ni­ca­ting in Que­bec French ! Don’t for­get : when spea­king, focus on com­mu­ni­ca­tion, not per­fec­tion. These tips will help you com­mu­ni­cate more easi­ly, even if it might not always be « per­fect » when com­pa­red to text­book French.
Il faut aus­si faire atten­tion au contexte, hein ! Ces trucs de fran­çais fami­lier, c’est pas tou­jours appro­prié, en par­ti­cu­lier dans des contextes plus for­mels. La meilleure chose à faire, c’est d’é­cou­ter les gens autour de vous pour voir si eux-mêmes uti­lisent ces trucs. Si oui, ça devrait être cor­rect !And make sure to pay atten­tion to context ! These infor­mal French tips are not always appro­priate, espe­cial­ly in more for­mal contexts. The best thing to do is to lis­ten to people around you to check if they use these tricks them­selves. If so, then you should be fine !
Si vous réus­sis­sez à uti­li­ser ces trucs dans le bon contexte, ça va vrai­ment vous sim­pli­fier la vie.If you manage to use these tricks in their pro­per context, they will real­ly sim­pli­fy your life.
Ton ordi­na­teur por­table ne redé­marre pas ? Nous allons véri­fier les para­mètres.Your lap­top is not reboo­ting ? Let us check the set­tings.
Ton « lap­top » y « reboote » pas ? Ok, on va « che­cker » les « set­tings » !Your lap­top isn’t reboo­ting ? Alright, let’s check the set­tings !
La meilleure façon d’ac­qué­rir ces rac­cour­cis, ces « hacks », c’est de les entendre dans un contexte natu­rel. Écou­tez du conte­nu que vous com­pre­nez et que vous trou­vez inté­res­sant, et avec le temps, vous allez acqué­rir ces struc­tures natu­rel­le­ment.The best way to acquire these short­cuts, these hacks, is to hear them in their pro­per context. Lis­ten to media that you unders­tand and find inter­es­ting, and with time, you’ll acquire these struc­tures natu­ral­ly.
Pour plus de conte­nu en fran­çais qué­bé­cois, vous pou­vez aller voir ma page Patreon. Je remer­cie d’ailleurs tous ceux et celles qui rendent ces vidéos pos­sibles ! Je remer­cie en par­ti­cu­lier mes abon­nés VIP : David, Hea­ther, Paul et Ellen !For more Que­bec French content, please check out my Patreon. Spea­king of which, I want to thank eve­ryone who make these videos pos­sible ! I want to give a spe­cial thanks to my VIP patrons : David, Hea­ther, Paul, and Ellen !
Si vous avez trou­vé cette vidéo utile, s’il vous plaît, cli­quez sur « j’aime » ! Ça va aider d’autres per­sonnes à décou­vrir mes vidéos.If you found this video use­ful, please « like » it ! It will help others dis­co­ver my videos.
La réponse à la ques­tion quiz, c’é­tait un, avoir une odeur de sueur. Le « swing », c’est l’o­deur de la sueur, de la trans­pi­ra­tion, sur­tout quand on a tra­vaillé fort ou qu’on a fait du sport.The ans­wer to the quiz was one, to smell of sweat. « Swing » is the smell of sweat, of pers­pi­ra­tion, espe­cial­ly when someone works hard or plays sports.
Ça sent donc ben le « swing », icitte !It real­ly reeks of sweat in here !
On peut aus­si dire « sen­tir le tsour de bras ». Le « tsour de bras », ça veut dire le des­sous du bras, donc l’ais­selle.You can also say « sen­tir le tsour de bras. » The « tsour de bras » is the under­side of the arm, mea­ning the arm­pit.
Connais­sez-vous un autre « hack » pour par­ler le fran­çais qué­bé­cois ? Indi­quez-le dans les com­men­taires !Do you know of ano­ther hack to speak Que­bec French ? Share it in the com­ments below !
À bien­tôt pour une nou­velle vidéo Qué­bé­cois 101 !See you soon for ano­ther Qué­bé­cois 101 video !
Il y a pas de cuillère… Il y a pas de cuillère… Il y a pas de cuillère… Il y a pas de cuillère…The­re’s no spoon… The­re’s no spoon… The­re’s no spoon… The­re’s no spoon…

Sous-titres optionnels

Hélène Cormier

Je m’appelle Hélène, je suis prof de français et je voyage beaucoup. Je fais ces vidéos dans le but d'aider ceux et celles qui apprennent le français. J'espère que vous trouverez mes vidéos intéressantes et qu'elles vous permettront d'améliorer votre compréhension orale dans le plaisir !

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