Venez découvrir de savoureuses expressions qui viennent du monde du hockey !
Transcription
Le hockey, au Québec, c’est presque une religion !
Comment ça, « presque » ?
C’est pour ça qu’il y a plusieurs expressions inspirées du hockey qui sont passées dans la langue populaire. Aujourd’hui, je vous apprends quelques expressions inspirées du hockey !
Yes ! Je le savais que je portais pas ma tuque pour rien !
Bienvenue à « Québécois 101 », une série de vidéos pour vous aider à comprendre le français québécois et canadien.
Go, les Canadiens !
Les expressions que je vous apprends aujourd’hui sont inspirées du hockey, mais elles s’utilisent dans la vie de tous les jours.
Dans cette vidéo, je vais utiliser quelques mots de vocabulaire québécois, incluant quelques mots spécifiques au hockey. Si vous voyez un mot en bleu, dans les sous-titres, regardez dans la description de la vidéo pour une explication.
Bon ! On y va !
« Goaler »
Première expression : « goaler ».
Vous devinez sûrement le sens général de ce mot, mais ça s’utilise pas juste au hockey. « Goaler », bien sûr, c’est un anglicisme qui veut dire « garder les buts ». Le joueur de hockey qui « goale », c’est le « goaleur » ou le gardien de but.
Carey Price, c’est le meilleur « goaleur » de la ligue !
Mais de manière générale, « goaler », ça veut dire qu’on s’occupe bien de nos affaires.
J’ai fini tous mes devoirs de la semaine ! J’ai vraiment « goalé » ça.
Quelqu’un qui « goale », c’est quelqu’un qui s’en sort très bien sous pression.
Le restaurant était plein à craquer mais le serveur a vraiment « goalé » !
Niaiser avec la « puck »
Deuxième expression : niaiser avec la « puck ».
La « puck », en français québécois, c’est la rondelle de hockey. C’est un autre anglicisme.
Danault a passé la « puck » à Lehkonen pis Lehkonen a « scoré » !
Il y a une expression amusante qui utilise le mot « puck ». Pour parler de quelqu’un qui est vite en affaires, qui est efficace, on peut dire « Il niaise pas avec la « puck ». »
Il a déjà fini son travail. Je te dis qu’il niaise pas avec la « puck » !
« Niaiser », ça veut dire perdre du temps, hésiter. Donc, quelqu’un qui niaise pas avec la « puck », c’est quelqu’un qui va droit au but.
Elle lui a dit exactement ce qu’elle pensait. Elle niaise pas avec la « puck » !
Mangeux « puck »
Troisième expression : mangeux de « puck ».
Une autre expression avec « puck » ! Un « mangeux », en français québécois, c’est quelqu’un qui mange. Mais ici, le sens est figuré. « Manger », ça veut dire s’accaparer quelque chose, pas le partager avec les autres. Donc, un mangeux de « puck », c’est quelqu’un qui passe pas la « puck » aux autres, qui la garde pour lui.
Ça donne rien d’être un bon joueur si tu es un mangeux de « puck ».
Au sens général, donc, un mangeux de « puck », c’est quelqu’un qui est individualiste, qui travaille mal en équipe.
J’aime pas ça, travailler en équipe avec lui. C’est vraiment un mangeux de « puck ».
Patiner
Expression numéro quatre : patiner.
« Patiner », ça veut dire se déplacer sur la glace avec des patins. Mais si on est pas très bon en patin, on peut avoir l’air ridicule ! Même juste rester debout, c’est très difficile. Ça nous mène à un sens figuré intéressant : « patiner », ça veut dire éviter les questions, essayer de changer de sujet.
Il m’a demandé ce que je pensais de son livre. Il a fallu que je patine pas mal.
Ça se dit surtout quand c’est évident que quelqu’un essaye de changer le sujet.
C’est ça ! Continue de patiner au lieu de me répondre !
Évidemment, les politiciens sont très habiles pour patiner !
Je l’aime pas, ce politicien-là. Il patine tout le temps au lieu de répondre aux questions.
Quiz
C’est l’heure de la question quiz ! La question d’aujourd’hui, c’est au sujet d’un mot de vocabulaire qui a été inventé par un entraîneur célèbre du Canadien de Montréal.
Qu’est-ce que ça veut dire, « la laine » ?
Est-ce que ça veut dire :
Un, les cheveux ?
Deux : l’intérieur de la cuisse ?
Trois : le chandail de hockey ?
La réponse à la fin de la vidéo !
Être vite sur ses patins
Cinquième expression : être vite sur ses patins.
Après l’expression « patiner », voici une deuxième expression à propos des patins. Être « vite sur ses patins », c’est être intelligent, comprendre vite.
Elle a compris l’explication tout de suite. Elle est vraiment vite sur ses patins !
Quelqu’un qui est « pas vite sur ses patins », ça veut dire que cette personne est un petit peu niaiseuse ou qu’elle comprend pas vite.
Il a pas compris la « joke ». Il est pas ben ben vite sur ses patins.
Accrocher ses patins
Sixième expression : accrocher ses patins.
Eh oui, une troisième expression avec les patins ! Au hockey, « accrocher ses patins », ça veut dire qu’un joueur prend sa retraite. Il enlève ses patins et les accroche, donc il les utilisera « pu ».
Georges Laraque a accroché ses patins en 2010.
Mais de nos jours, ça s’applique pas seulement au hockey. On peut utiliser l’expression pour parler de n’importe qui qui prend sa retraite.
Après 30 ans à la même « job », mon cousin a décidé d’accrocher ses patins.
Travailler fort dans les coins
Septième expression : travailler fort dans les coins.
Au hockey, un aspect difficile du jeu, c’est les coins arrondis de la patinoire. Quand on est dans un coin, un autre joueur peut venir nous enlever la « puck » ou nous faire une mise en échec. Donc, un joueur qui travaille fort dans les coins, c’est un joueur qui joue avec beaucoup d’énergie dans tous les aspects du jeu, même les détails.
Ils ont réussi à marquer un but, mais ils ont été obligés de travailler fort « din » coins.
Au Québec, on utilise cette expression pour parler de quelqu’un qui a tout donné, qui a mis vraiment beaucoup d’efforts pour réussir.
J’ai réussi mon examen mais il a fallu que je travaille fort « din » coins.
Ça peut aussi vouloir dire qu’une personne hésite pas à faire beaucoup d’efforts pour réussir.
Il y a beaucoup de compétition cette année. Il va falloir travailler fort « din » coins !
Donner son 110 %
Huitième expression : donner son 110 %.
Ça, c’est une autre belle expression qui vient du hockey ! Quelqu’un qui donne son 110 %, c’est quelqu’un qui donne vraiment toute son énergie pour réussir. C’est comme si, par miracle, un joueur arrivait à donner plus que 100 % de ses capacités.
Carey Price, il a vraiment donné son 110 % contre Vegas.
De nos jours, ça s’utilise pour parler d’une personne qui a vraiment mis tous les efforts pour réussir.
Jeanne nous a vraiment cuisiné un bon souper. Elle a donné son 110 %.
Conclusion
J’espère que vous avez aimé découvrir ces quelques expressions colorées inspirées du hockey. Ça montre vraiment à quel point le hockey, au Québec et au Canada, ça passionne les gens ! En passant, faites attention comment vous utilisez ces expressions. Certaines sont très colorées et informelles, donc c’est pas approprié dans tous les contextes. Mais maintenant que vous les connaissez, vous risquez de les entendre souvent.
Surtout quand les Canadiens se rendent en finale !
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La réponse à la question quiz, c’était deux, l’intérieur de la cuisse. En fait, ça veut dire « l’aine ».
J’ai trop fait de bicycle hier. J’ai mal à la laine !
Comme je le disais plus tôt, c’est Pat Burns, un célèbre entraîneur du Canadien de Montréal entre 1988 et 1992, qui a utilisé ce terme pendant une entrevue. Un de ses joueurs était blessé à l’aine, à l’entrejambe, mais Pat Burns connaissait pas le mot « aine ». Il a entendu « l’aine », et donc il a pensé qu’il s’était fait mal à « la laine ». « La laine » au lieu de « l’aine ». Il a ensuite dit quelque chose qui est devenu une citation célèbre :
« C’est médical pis ça fait mal ! »
À bientôt pour la prochaine vidéo « Québécois 101 » !
Vocabulaire québécois
Québécois | Français | English |
---|---|---|
Un bicycle | un vélo | A bicycle |
Un chandail de hockey | un maillot de hockey | A hockey jersey |
Din | dans les (contraction informelle) | In the (contraction of « dans les ») |
Go | allez, interjection (anglicisme) | Go, interjection (anglicism) |
Goaler | garder les buts (anglicisme) | To tend the net (anglicism) |
Le goaleur | le gardien de but (anglicisme) | The goalie (anglicism) |
Une job | un emploi (anglicisme) | A job (anglicism) |
Une joke | une blague (anglicisme) | A joke (anglicism) |
Niaiser | perdre du temps | To waste time |
Un niaiseux, une niaiseuse | un idiot, une idiote | An idiot |
Un mangeux, une mangeuse | quelqu’un qui mange (rarement utilisé) | Someone who eats (rare) |
Pas ben ben | pas beaucoup (prononciation familière de « pas bien bien ») | Not very (informal pronunciation of « pas bien bien ») |
Pis | et (prononciation familière de « et puis ») | And (informal pronunciation of « et puis ») |
Pu | plus (prononciation familière) | Not anymore (informal pronunciation of « plus ») |
La puck | le palet (anglicisme) | The puck (anglicism) |
La rondelle | le palet | The puck |
Scorer | marquer un but (anglicisme) | To score (anglicism) |
Une tuque | un bonnet de laine | A wool cap (in Canada, « a tuque ») |
Yes ! | Super!, interjection (anglicisme) | Yeah!, interjection (anglicism) |
Traduction
Français | English |
---|---|
Le hockey, au Québec, c’est presque une religion ! | In Quebec, hockey is almost a religion ! |
Comment ça, « presque » ? | What do you mean, « almost » ? |
C’est pour ça qu’il y a plusieurs expressions inspirées du hockey qui sont passées dans la langue populaire. Aujourd’hui, je vous apprends quelques expressions inspirées du hockey ! | That’s why there are many hockey-inspired idiomatic expressions that have become common parlance. Today, I’ll tell you about a few expressions inspired by hockey ! |
Yes ! Je le savais que je portais pas ma tuque pour rien ! | Alright ! I knew I put on my tuque for a reason ! |
Bienvenue à « Québécois 101 », une série de vidéos pour vous aider à comprendre le français québécois et canadien. | Welcome to « Québécois 101, » a video series to help you understand Quebec and Canadian French. |
Go, les Canadiens ! | Go Habs ! |
Les expressions que je vous apprends aujourd’hui sont inspirées du hockey, mais elles s’utilisent dans la vie de tous les jours. | The expressions I’ll tell you about today were inspired by hockey parlance, but they’re now used in everyday life. |
Dans cette vidéo, je vais utiliser quelques mots de vocabulaire québécois, incluant quelques mots spécifiques au hockey. Si vous voyez un mot en bleu, dans les sous-titres, regardez dans la description de la vidéo pour une explication. | In this video, I’ll use a few Quebec French words, including some that are specific to hockey. If you see a word in blue in the captions, check out the video description for an explanation. |
Bon ! On y va ! | Alright, let’s go ! |
« Goaler » | To keep the net |
Première expression : « goaler ». | First expression : « goaler. » |
Vous devinez sûrement le sens général de ce mot, mais ça s’utilise pas juste au hockey. « Goaler », bien sûr, c’est un anglicisme qui veut dire « garder les buts ». Le joueur de hockey qui « goale », c’est le « goaleur » ou le gardien de but. | You can probably guess the general meaning of this word, but it’s not just used in hockey. « Goaler » is an anglicism, obviously, which means « to tend the net. » The hockey player who « goale » is called the « goaleur » or the « gardien de but. » |
Carey Price, c’est le meilleur « goaleur » de la ligue ! | Carey Price is the best goaler in the NHL ! |
Mais de manière générale, « goaler », ça veut dire qu’on s’occupe bien de nos affaires. | But in general, « goaler » means to take care of business. |
J’ai fini tous mes devoirs de la semaine ! J’ai vraiment « goalé » ça. | I’m done with my homework for the week ! I really took care of business. |
Quelqu’un qui « goale », c’est quelqu’un qui s’en sort très bien sous pression. | Someone who « goale » is someone who performs really well under pressure. |
Le restaurant était plein à craquer mais le serveur a vraiment « goalé » ! | The restaurant was packed, but the waiter really took care of business ! |
Niaiser avec la « puck » | Mess around with the puck |
Deuxième expression : niaiser avec la « puck ». | Second expression : « niaiser avec la ‘puck’. » |
La « puck », en français québécois, c’est la rondelle de hockey. C’est un autre anglicisme. | La puck, in Quebec French, is the hockey puck. It’s another anglicism. |
Danault a passé la « puck » à Lehkonen pis Lehkonen a « scoré » ! | Danault passed the puck to Lehkonen, and Lehkonen scored ! |
Il y a une expression amusante qui utilise le mot « puck ». Pour parler de quelqu’un qui est vite en affaires, qui est efficace, on peut dire « Il niaise pas avec la « puck ». » | There’s a funny expression with the word « puck. » To talk about someone who takes care of business swiftly, who’s efficient, you might say, « He doesn’t mess around with the puck. » |
Il a déjà fini son travail. Je te dis qu’il niaise pas avec la « puck » ! | He’s already done with his assignment. He really doesn’t mess around ! |
« Niaiser », ça veut dire perdre du temps, hésiter. Donc, quelqu’un qui niaise pas avec la « puck », c’est quelqu’un qui va droit au but. | Niaiser means to waste time, to hesitate. So, someone who doesn’t mess around with the puck is someone who gets straight to the point. |
Elle lui a dit exactement ce qu’elle pensait. Elle niaise pas avec la « puck » ! | She gave him a piece of her mind. She really doesn’t mess around ! |
Mangeux « puck » | Puck eater |
Troisième expression : mangeux de « puck ». | Third expression : « mangeux de puck. » |
Une autre expression avec « puck » ! Un « mangeux », en français québécois, c’est quelqu’un qui mange. Mais ici, le sens est figuré. « Manger », ça veut dire s’accaparer quelque chose, pas le partager avec les autres. Donc, un mangeux de « puck », c’est quelqu’un qui passe pas la « puck » aux autres, qui la garde pour lui. | Yet another expression with « puck » ! In Quebec French, a « mangeux » is someone who eats. But the meaning here is figurative. « Manger » means to latch onto something, to refuse to share it with others. So, a « puck eater » is someone who won’t pass the puck, who keeps it for themselves. |
Ça donne rien d’être un bon joueur si tu es un mangeux de « puck ». | A player’s skills don’t matter if they’re not a team player. |
Au sens général, donc, un mangeux de « puck », c’est quelqu’un qui est individualiste, qui travaille mal en équipe. | In general, a « puck eater » is someone who is individualistic, who is not a team player. |
J’aime pas ça, travailler en équipe avec lui. C’est vraiment un mangeux de « puck ». | I don’t like doing team projects with him. He doesn’t work well with others. |
Patiner | To skate |
Expression numéro quatre : patiner. | Expression number four : « patiner. » |
« Patiner », ça veut dire se déplacer sur la glace avec des patins. Mais si on est pas très bon en patin, on peut avoir l’air ridicule ! Même juste rester debout, c’est très difficile. Ça nous mène à un sens figuré intéressant : « patiner », ça veut dire éviter les questions, essayer de changer de sujet. | Patiner means to move on the ice with skates. But if you’re not skilled with ice skates, you might end up looking silly ! The very act of remaining upright can be a challenge. Which brings us to an interesting figurative meaning : « patiner » means to avoid answering questions, to try and change the subject. |
Il m’a demandé ce que je pensais de son livre. Il a fallu que je patine pas mal. | He asked me what I thought of his book. I had to work hard to dodge his questions. |
Ça se dit surtout quand c’est évident que quelqu’un essaye de changer le sujet. | It’s usually said when it’s obvious that someone is trying to change the subject. |
C’est ça ! Continue de patiner au lieu de me répondre ! | Sure, don’t answer me ! Just keep dodging the question ! |
Évidemment, les politiciens sont très habiles pour patiner ! | It goes without saying that politicians are quite skilled at « skating » ! |
Je l’aime pas, ce politicien-là. Il patine tout le temps au lieu de répondre aux questions. | I hate that politician. He just keeps dodging questions. |
Quiz | Quiz |
C’est l’heure de la question quiz ! La question d’aujourd’hui, c’est au sujet d’un mot de vocabulaire qui a été inventé par un entraîneur célèbre du Canadien de Montréal. | It’s time for a short quiz ! Today’s topic is a vocabulary word that was invented by a famous Montreal Canadiens coach. |
Qu’est-ce que ça veut dire, « la laine » ? | What does « la laine » mean ? |
Est-ce que ça veut dire : | Does it mean : |
Un, les cheveux ? | One, the hair ? |
Deux : l’intérieur de la cuisse ? | Two : the inside of the thigh ? |
Trois : le chandail de hockey ? | Three : the hockey jersey ? |
La réponse à la fin de la vidéo ! | The answer at the end of the video ! |
Être vite sur ses patins | To be quick on your skates |
Cinquième expression : être vite sur ses patins. | Fifth expression : « être vite sur ses patins. » |
Après l’expression « patiner », voici une deuxième expression à propos des patins. Être « vite sur ses patins », c’est être intelligent, comprendre vite. | After the expression « patiner, » here’s another expression about skates. To be « quick on your skates » means to be sharp, to grasp new concepts quickly. |
Elle a compris l’explication tout de suite. Elle est vraiment vite sur ses patins ! | She understood the explanation right away. She’s really sharp ! |
Quelqu’un qui est « pas vite sur ses patins », ça veut dire que cette personne est un petit peu niaiseuse ou qu’elle comprend pas vite. | When someone is « slow on their skates, » it means that person is a little dumb, that they’re slow on the uptake. |
Il a pas compris la « joke ». Il est pas ben ben vite sur ses patins. | He didn’t get the joke. He’s a bit slow to catch on. |
Accrocher ses patins | Hang up your skates |
Sixième expression : accrocher ses patins. | Sixth expression : « accrocher ses patins. » |
Eh oui, une troisième expression avec les patins ! Au hockey, « accrocher ses patins », ça veut dire qu’un joueur prend sa retraite. Il enlève ses patins et les accroche, donc il les utilisera « pu ». | That’s right, a third expression about ice skates ! In hockey, « to hang up one’s skates » means a player is retiring from the game. They take off their skates and hang them, so they won’t use them anymore. |
Georges Laraque a accroché ses patins en 2010. | Georges Laraque hung up his skates in 2010. |
Mais de nos jours, ça s’applique pas seulement au hockey. On peut utiliser l’expression pour parler de n’importe qui qui prend sa retraite. | But these days, it’s not just used in hockey. You can use the expression to talk about anyone who is retiring. |
Après 30 ans à la même « job », mon cousin a décidé d’accrocher ses patins. | After 30 years in the same job, my cousin decided to retire. |
Travailler fort dans les coins | Work hard in the corners |
Septième expression : travailler fort dans les coins. | Seventh expression : « travailler fort dans les coins. » |
Au hockey, un aspect difficile du jeu, c’est les coins arrondis de la patinoire. Quand on est dans un coin, un autre joueur peut venir nous enlever la « puck » ou nous faire une mise en échec. Donc, un joueur qui travaille fort dans les coins, c’est un joueur qui joue avec beaucoup d’énergie dans tous les aspects du jeu, même les détails. | In hockey, a difficult aspect of the game concerns the rounded corners of the ice. When you’re in a corner, another player can come and steal the puck from you or body check you. Thus, a player who « works hard in the corners » is a player who shows determination in all aspects of the game, including the small stuff. |
Ils ont réussi à marquer un but, mais ils ont été obligés de travailler fort « din » coins. | They managed to score a goal, but they had to redouble their efforts to pull it off. |
Au Québec, on utilise cette expression pour parler de quelqu’un qui a tout donné, qui a mis vraiment beaucoup d’efforts pour réussir. | In Quebec, we use this expression to talk about someone who gave it their all, who made an extraordinary effort to succeed. |
J’ai réussi mon examen mais il a fallu que je travaille fort « din » coins. | I passed my exam, but I had to work my butt off. |
Ça peut aussi vouloir dire qu’une personne hésite pas à faire beaucoup d’efforts pour réussir. | It can also mean someone doesn’t think twice about giving it their all to succeed. |
Il y a beaucoup de compétition cette année. Il va falloir travailler fort « din » coins ! | There’s a lot of competition this year. We’ll have to give it our all ! |
Donner son 110 % | To give your 110% |
Huitième expression : donner son 110 %. | Eighth expression : « donner son 110%. » |
Ça, c’est une autre belle expression qui vient du hockey ! Quelqu’un qui donne son 110 %, c’est quelqu’un qui donne vraiment toute son énergie pour réussir. C’est comme si, par miracle, un joueur arrivait à donner plus que 100 % de ses capacités. | Another nifty expression from the world of hockey ! Someone who gives their 110% is someone who really gives it everything they have to succeed. It’s as if, by some miracle, a player managed to perform above 100% of their capabilities. |
Carey Price, il a vraiment donné son 110 % contre Vegas. | Carey Price really gave it his all against Vegas. |
De nos jours, ça s’utilise pour parler d’une personne qui a vraiment mis tous les efforts pour réussir. | These days, it can be used to describe someone who really gave their all to succeed. |
Jeanne nous a vraiment cuisiné un bon souper. Elle a donné son 110 %. | Jeanne really cooked up a storm. She gave it her all. |
Conclusion | Wrap-up |
J’espère que vous avez aimé découvrir ces quelques expressions colorées inspirées du hockey. Ça montre vraiment à quel point le hockey, au Québec et au Canada, ça passionne les gens ! En passant, faites attention comment vous utilisez ces expressions. Certaines sont très colorées et informelles, donc c’est pas approprié dans tous les contextes. Mais maintenant que vous les connaissez, vous risquez de les entendre souvent. | I hope you enjoyed learning about these colorful expressions inspired by hockey. It really shows how beloved hockey is in Quebec and in Canada. By the way, be careful about using these expressions. Some are quite colorful and informal, so they’re not appropriate in all circumstances. But now that you know them, you’ll likely hear them often. |
Surtout quand les Canadiens se rendent en finale ! | Especially when the Habs make it to the finals ! |
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Pour plus de contenu en français facile à comprendre, visitez ma page Patreon ! Je remercie d’ailleurs tous ceux et celles qui rendent ces vidéos possibles ! Je remercie en particulier mes abonnés VIP : Bridget, David, Ellen, Heather, Jin-Hee, Leanne, Maria et Paul ! | For more easy-to-understand content in French, check out my Patreon ! Speaking of which, I want to thank everyone who make these videos possible ! I want to give a special thanks to my VIP patrons : Bridget, David, Ellen, Heather, Jin-Hee, Leanne, Maria, and Paul ! |
La réponse à la question quiz, c’était deux, l’intérieur de la cuisse. En fait, ça veut dire « l’aine ». | The answer to the quiz was two, the inside of the thigh. Actually, it means « the groin. » |
J’ai trop fait de bicycle hier. J’ai mal à la laine ! | I cycled too much yesterday. My groin muscles hurt ! |
Comme je le disais plus tôt, c’est Pat Burns, un célèbre entraîneur du Canadien de Montréal entre 1988 et 1992, qui a utilisé ce terme pendant une entrevue. Un de ses joueurs était blessé à l’aine, à l’entrejambe, mais Pat Burns connaissait pas le mot « aine ». Il a entendu « l’aine », et donc il a pensé qu’il s’était fait mal à « la laine ». « La laine » au lieu de « l’aine ». Il a ensuite dit quelque chose qui est devenu une citation célèbre : | As I said earlier, it was the great Pat Burns, who coached the Montreal Canadiens between 1988 and 1992, who coined the term during an interview. One of his players was hurt in « l’aine, » the groin, but Pat Burns didn’t know the word « aine. » He heard « l’aine » and he thought that the guy was hurt in « la laine. » « La laine » instead of « l’aine. » He then said something that became one of his famous quotes : |
« C’est médical pis ça fait mal ! » | « It’s medical and it hurts ! » |
À bientôt pour la prochaine vidéo « Québécois 101 » ! | See you soon for the next « Québécois 101 » video ! |
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